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Maison de la Photographie / Lille / Hauts-de-France
 

Voix du Nord : Transphotographiques, en avant-première au Colysée de Lambersart

Transphotographiques, en avant-première au Colysée de Lambersart

Depuis 2001, les Transphotographiques sont un rendez-vous incontournable au nord de Paris, pour qui s’intéresse à la photo. L’édition 2008 sera consacrée au rapport indissociable entre mode et photographie, à partir du 15 mai. Mais avant cela, pour mettre en appétit, depuis mercredi, le Colysée accueille une superbe exposition, gratuite.

Un incontournable du genre, Peter Knapp. Et une toute nouvelle artiste Tereza VIckova. Que rêver de mieux dans le but de susciter la curiosité pour les Transphotographiques 2008, consacrées à la mode ?

Calendrier. Le coup d’envoi officiel sera donné le 15 mai. Près de 20 expositions sont prévues, consacrées à Karl Lagerfeld, David Seidner ou même La Redoute. Des débats, rencontres, projections, des forums, le programme est en cours d’impression. Touts la métropole lilloise sera dans le coup. Le Tri postal, la Condition publique de Roubaix, et aussi, plus près de la mer, le musée de la dentelle de Calais seront investis. De même que l’hospice Comtesse, l’église Saint Maurice et, logiquement, la maison de la photographie à Lille. En attendant, comme c’est devenu une presque tradition, le Colysée de Lambersart ouvre le bal, proposant cette première exposition depuis mercredi.

 

Peter Knapp n’est pas seulement connu des photographes. Les fidèles lectrices de Elle, le connaissent en tant que directeur artistique du magazine, auquel il a participé pendant une vingtaine d’années. ll est également un habitué des numéros de Vogue. On ne sera donc pas étonné de découvrir que l’exposition proposée au premier étage de l’ex-maison folie de Lambersart laisse une grande et belle place à la femme, souvent sophistiquée, parfois provocatrices, pas uniquement en raison de leur nudité. Les clichés ont tous été pris entre 1960 et 1980. Retouchées, grattées, bariolées, la photo y  devient à l’occasion tableau.

Tereza VIckova est tchèque, jeune et très prometteuse. Son exposition (dans la grande salle vitrée de l’étage toujours), intitulée « Little garden », avait été mise au point pour le festival de la photo de mode de Prague. Ses clichés se servent de la nature comme décor et mettent en scène des objets et des modèles, avec une précision incroyable. Le grain du moindre centimètre carré de peau, le velours du plus petit pétale, le grain de sable sur un brin d’herbe, tous ces détails sont perceptibles, dans un jeu de couleur frappant.

C’est devenu une presque tradition, le Colysée ouvre le bal, en proposant cette première exposition.

Peter Knapp se joue des styles depuis les années 60. Et la femme y a toujours une très grande et belle place. Pas forcé-ment pour les besoins de la mode.

Pascal Butstraen, Voix du Nord du 19 avril 2008