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Olivier Spillebout investit les lieux et démarre le projet culturel.
C’est la naissance en avril 1997 de l’association L’Atelier de la Photo. Ce sont les débuts de l’internet, des échanges collaboratifs, des forums en ligne dédiés à la photographie, et l’Atelier Photo accueille au 18 rue frémy, de petites expositions, des stages photographiques et des rencontres entre passionnés.
L’Atelier de la Photo, consolidé dans ses activités et son réseau d’adhérents, est motivé par le succès des rencontres d’Arles et l’absence de festival renommé en Nord de France. Il décide de créer la première édition du festival Transphotographiques, un festival “Hors les Murs”, ayant pour but de promouvoir la Photographie en Région Nord. Les élus, dont Pierre Mauroy et Martine Aubry, ou encore les personnalités comme Danielle Mitterrand, lui accordent leur confiance, et de grands artistes participent à cette naissance, dont le célèbre Willy Ronis.
l’usine devient officiellement la Maison de la Photographie, et y programme sa première grande exposition dans le cadre des Couleurs du Temps, événement soutenu par le Conseil Général du Nord. La salle d’exposition est alors uniquement située sur une partie du 1er étage, seul espace finalisé et chauffé. Le RdC n’étant encore pour partie qu’un immense préau ouvert. Elle propose aussi pendant les Transphotos 2003 une exposition d’Eric Le Brun, photographe lillois : “la douleur et la menace”.
la Maison accueille dans le cadre de Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture, non seulement une grande exposition “Elévation” de l’artiste international George Rousse, mais aussi une installation-création éphémère de sa part, dont il reste encore aujourd’hui quelques traces dans l’escalier d’accès au 1er étage. C’est un grand honneur de voir un artiste si renommé, exposant au Guggenheim de New York, venir investir la Maison de la Photographie. La structure organise aussi des Transphotographiques particulières, dans le cadre de Lille Capitale Européenne de la Culture, pour lesquelles elle confie une commande au célèbre William Klein, qui photographie les groupes de lillois influents avec son oeil précis et taquin.
le collectif Français Tendance Floue expose son travail “Nationale Zéro”, dans le Off des Transphotos 2005, en occupant tout l’espace du 1er étage par les images d’une route imaginaire traversant 25 pays d’Europe.
L’exposition «Indianscope – l’Inde intemporelle dans l’Inde d’aujourd’hui» marque une étape importante de la vie du lieu, puisqu’elle s’étend sur les espaces du Premier étage, et investit pour la première fois le rez-de-chaussée du bâtiment, après un an et demi de travaux.
c’est à nouveau dans le cadre des Transphotos, consacrées au thème Photographie et Cinéma, que le lieu présente les travaux de Paolo Ventura, complétés par une exposition originale de Pierre Etaix. Ensuite, l’exposition “Arctique” du photographe régional Gautier Deblonde rencontre un très grand succès auprès du public régional.
les expositions s’enchainent pour proposer tout au long de l’année grâce à une programmation riche, à espace de diffusion pour des artistes comme : Léo Fabrizio, Martin d’Orgeval, Sabine Weiss, Walter Carone, ou encore le Baron Adolphe de Meyer.
au delà des 5 expositions présentées à la Maison de la Photographie dans le cadre des Transphotos, dont en particulier l’artiste Berlinoise Jessica Backaus, la structure initie de nouveaux partenariats comme avec la Fondation de l’artiste Polonais Tomasz Gudzowaty, également le Prix HSBC pour la Photographie, qui y présente ses deux lauréats pour la première fois, ou encore la Fondation L’Oréal qui propose une série sur Samuel Beckett réalisée par le photographe François Marie Banier.
la place est donnée à des projets plus collectifs, comme avec les collections du Centre Régional de la Photographie Nord Pas de Calais, les collectifs de l’Héliotrope et du Grain à Moudre. Deux expositions événements sur des sujets sociétaux marquent aussi l’année : celle l’artiste Irlandaise Jackie Nickerson sur le Sultanat d’Oman, ou encore le projet engagé pour la protection des animaux, du photographe de mode Giuseppe Chiaramonte.
la Maison de la Photographie fait la part belle à jeune création, en accueillant deux prix de la Fondation HSBC, mais aussi les travaux du lauréat de la Bourse à la Création 2010 : Alexa Brunet. En parallèle, d’autres projets d’envergure sont présentés, comme ceux de l’artiste régional Claude Courtecuisse, de l’artiste Polonais Michal Slaga dans le cadre du festival, ou encore de Patrick Tourneboeuf.
s’inspirant du Louvre à Lens, ou du Centre Pompidou à Metz, la Maison de la Photographie initie un partenariat avec la MEP, Maison Européenne de la Photographie à Paris. Son directeur Jean Luc Monterrosso connaît bien la structure Lilloise car il a été Commissaire général des Transphotos 2004. Ce partenariat inédit qui donne accès aux collections prestigieuses de la MEP, est inauguré en présence de Christophe Girard, maire du 4eme arrondissement de Paris, de Jean Luc Monterrosso, à l’occasion du retour à Lille du grand William Klein avec son travail sur Rome. C’est une année très riche, avec l’exposition de l’artiste italien Luca Gilli, le projet “Fantastic” et participatif du régional Thomas Muselet et l’exposition “Portraits de Fives” tournée vers les acteurs du quartier. En fin d’année, une immense foule se presse au vernissage de l’exposition Charlotte Rampling, accompagnée de Jean Michel Jarre… Jamais vu autant de monde à Fives !
10 ans après avoir accueilli au Palais des Beaux Arts de Lille, Peter Lindbergh, parrain des Transphotographiques 2003, le grand Photographe de mode revient et inaugure avec son exposition “Berlin”, les nouveaux locaux de la Maison Photo. Cette année 2013 verra se poursuivre le partenariat avec la MEP, à travers l’exposition d’Helmut Newton et Alice Springs. De multiples travaux interpellent tout autant le public fidèle de la Maison de la Photographie : les expositions de l’artiste Tunisienne Mouna Djemal, de l’éditeur Claude Nori, puis de l’artiste Polonaise Ilona Szwarc sont très appréciées. La Maison accueille aussi deux grandes expositions collectives : celle de la Bourse du Talent en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France et Photographie.com, et l’exposition “Skin/Skora”, d’artistes Polonais de Wroclaw, dans le cadre du jumelage avec Lille. Les Maires des deux villes jumelles, (Rafal Dutkiewic et Martine Aubry) célèbrent leur union à la Maison de la Photographie lors du Vernissage.
les moments forts se succèdent avec la très belle exposition “Paris by” du photographe anglais Martin Parr, en partenariat avec la MEP. La venue exceptionnelle du grand réalisateur Costa Gavras pour ses clichés consacrés aux tournages dans le Nord, ou encore l’installation inédite du créateur de mode Maurice Renoma. D’autres projets plus intimes trouvent aussi leur place dans la programmation, avec Pascal Ito, Nicolas Grospierre et les lauréats du prix HSBC.
La Maison de la Photographie multiplie les partenariats : avec des galeries renommées comme la galerie Photo12 pour l’exposition Clark & Pougnaud ou la Galerie Emmanuel Frémin pour celle de Drew Tal. Partenariats également renouvelés avec le Prix HSBC et la Bourse du Talent Photographie.com et la Bibliothèque Nationale de France, ou encore le collectif LEN’S Art Photo. L’exposition DETROIT en fin d’année crée à nouveau des croisements de regards avec les travaux de Sara Jane Boyers et Guillaume Rivière sur cette ville en pleine renaissance. C’est aussi l’année de première exposition d’un artiste régional, Charles Petillon, promis à un bel avenir puisque après la Maison Photo de Lille, il est sollicité par le Covent Garden de Londres et intègre ensuite une galerie internationale.
La Maison de la Photographie renforce son ouverture internationale : avec l’artiste iranien Kaveh Seyed Hosseini et ses oiseaux migrateurs, l’artiste japonaise Yumiko Shiozaki, l’artiste Ukrainienne Elena Lyakir, le Prix européen Poznan Photo Diploma Award, et en point d’orgue, l’artiste anglais Julian Lennon, qui lui aussi motive les foules à se déplacer dans ce quartier improbable de Fives. Pour la grande exposition Transphotographiques Au Tri postal consacrée à Capa et aux Etats-Unis, la Maison de la Photographie acquiert la confiance et d’aide d’institutions prestigieuses comme l’International Center of Photography de New-York et le Jeu de Paume. La Maison de la Photographie, attachée à son environnement proche, consacre aussi beaucoup d’énergie à promouvoir la création régionale : accueil des expositions des photographes locaux Patrice Deregnaucourt, Alain Thirel-Dailly, et Barbara Grossmann, création d’un prix Photo réservé aux étudiants en partenariat avec l’école de journalisme de Lille, partenariat avec l’association SHoot’in de l’école Skema, Exposition des lauréats du prix Len’s Art, etc…
La Maison de la Photographie concocte une programmation très rythmée, pour fêter les 20 ans de son existence. Elle accueille simultanément sur ses deux niveaux, deux expositions différentes, ce qui permet de présenter au public cette année là 16 projets, répartis sur ses différents espaces. De la photographie sensible de Nikos Aliagas, en passant par la photographie témoignage de Jeffrey Wollin, ou encore la photographie mise en scène de Butz&Fouque, les visiteurs ont connu un premier semestre riche, agrémenté de stages, rencontres avec les artistes, et conférences. Le second semestre a accueilli des événements exceptionnels comme l’exposition magistrale des grands formats de Antoine Rose, la soirée-projection Food Photo en partenariat avec le Festival Mange Lille!, la conférence de Georges Rousse, ou encore l’exposition anniversaire des 30 ans de Médecins du Monde, bouleversante mise en scène visuelle et sonore consacrée à la solidarité et au partage.
En 2017 s’est aussi poursuivi et renforcé le partenariat avec la Maison Européenne de la Photographie, qui a proposé deux séries très fortes de Portraits de Vincent Perez, inspirant tous les types de publics.
En 2017, une large place est aussi consacrée aux talents régionaux avec le Prix Len’s Art et la mise en place de lectures de Portfolios, très recherchées. L’année 2017 se termine sur une fête autour de deux projets : les jeunes talents de la photographie polonaise émergente avec le festival Débuts, et la fameuse exposition de Catherine Balet “Looking for the masters in Ricardo’s golden shoes” en partenariat avec la très dynamique galerie Thierry Bigaignon.
Des décisions publiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour la photographie : La Région Hauts-de-France vient d’annoncer la création d’un Institut Européen de la Photographie, la Métropole Lilloise vient d’être désignée Capitale Mondiale du Design 2020 et l’État vient de créer une délégation à la Photographie.
Ces initiatives impactent la scène photographique régionale. Par ailleurs les structures culturelles réinventent sans cesse leur modèle économique. Cette exigence est rendue encore plus essentielle dans un contexte de raréfaction des ressources. Enfin, la pratique photographique se banalise et l’image est omniprésente, réinterrogeant la reconnaissance et le rôle des artistes. Aussi, la Maison de la Photographie et les acteurs régionaux se proposent de réfléchir ensemble à l’avenir de la Photographie en région. Quelle éducation à l’image, quels lieux et supports de diffusion, quelle place pour les artistes, quels financements, permettront de favoriser l’expression photographique de demain ? Ces constats, éclairés d’un regard universitaire, nous permettront de poser le débat. Nous entendrons le témoignage de porteurs de projets photographiques d’autres régions, nous partagerons les visions de décideurs culturels régionaux, nous permettrons aux artistes d’exprimer leur point de vue.
Soyez bienvenus à ce moment d’échange. Ecrivons ensemble une nouvelle page…
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