Il s’agit avant tout d’amorcer la pompe pour l’Institut de la photo de Lille voulu par Xavier Bertrand qui sera véritablement inauguré en 2021. Mais en octobre, sept premières expositions temporaires seront ouvertes au public dans le Vieux-Lille.
Article de Sébastien Leroy, Voix du Nord du 30 janvier 2019, article complet ici
Il s’agit avant tout d’amorcer la pompe pour l’Institut de la photo de Lille voulu par Xavier Bertrand qui sera véritablement inauguré en 2021. Mais en octobre, sept premières expositions temporaires seront ouvertes au public dans le Vieux-Lille.
Un institut très politique
Le projet d’Institut pour la photographie avait jusqu’ici fait couler plus d’encre politique que démontré sa dimension culturelle.
Décidé en 2017 par Xavier Bertrand, ficelé avec le patron des rencontres d’Arles, l’Institut s’annonce à terme avec un budget de fonctionnement annuel d’environ 2 millions d’euros. De quoi le rendre suspect aux yeux de certains d’être un projet « cannibale », une sorte de « Lille 3000 de la photo », hors-sol, et aspirant les deniers publics au détriment des autres structures. « Faux » répond le président de Région qui a voulu associer les structures existantes à la préfiguration du projet, comme le centre régional de la photographie de Douchy-les-Mines ou plus récemment le Centre culturel Chateau-Coquelle de Dunkerque.
Le projet de Xavier Bertrand s’est aussi retrouvé malgré lui au cœur d’une bisbille politique lillo-lilloise entre Martine Aubry et Olivier Spillebout, directeur de la Maison de la photo de Lille-Fives, un temps associé à la démarche mais qui a depuis suspendu sa participation. Un Olivier Spillebout époux de Violette Spillebout, ex-directrice de cabinet de Martine Aubry et désormais candidate à l’investiture LREM pour la mairie de Lille contre son ancienne patronne.