LA PHOTO s expose…
15 mai au 30 juin 2002, les Transphotographiques proposent une programmation riche et diversifiée. Six semaines de rencontres, de visites, d’échanges, au gré des lieux d’exposition, des débats et des projections, avec comme trait d’union entre les expositions : les « Femmes Photographes».
Les Transphotographiques ont pris, dès la première édition en 2001, leur place dans la programmation artistique et culturelle lilloise, en s’im-posant comme une manifestation évidente. Ce succès est la meilleure preuve qu’une telle initiative était nécessaire, et que la richesse et la créativité du programme propose par Olivier Spillebout et son équipe ont su répondre à cette attente.
En 2001, Willy Ronis avait exposé et était venu à Lille pour la première édition du Festival Transphotographiques, En 2002, pour la seconde édition, Sabine Weiss, Sarah Moon, Jane Evelyn Atwood et bien d’autres, donneront un éclat tout particulier à la programmation.
Sarah Moon présente une exposition inédite en France, « Coïncidences », qui entre au Palais des Beaux Arts de Lille. C’est un signe fort qui montre que la photographie et ses plus éminentes représentantes peuvent trouver leur place au musée. Les travaux exceptionnels de Jane Evelyn Atwood sur les femmes en prison sont revisités par le commissariat d’exposition de Gabriel Bauret, qui a décidé d’associer cette série aux photographies de Nadia Benchallal et Giorgia Fiorio, dans la salle des malades de l’hospice Comtesse • L’église Saint Maurice accueille la série les Hommes et leurs croyances de Sabine Weiss. véritable témoignage d’harmonie et de coexistence pacifique des religions. Autres temps forts, l’exposition de Marie Paul Nègre au Gymnase, celle de Nancy Wilson Pagic à la galerie Wable, ainsi que celle de Leticia Valverdes à Valenciennes ou Françoise Saur à Dunkerque. L’Hôtel de Ville de Lille accueillera plusieurs photographes venues notamment de Prague, Alger, Gènes, Courtrai, Cracovie et Berlin. Bruno Santos, photographe de Lisbonne, lauréat de la Bourse à la Création 2001 des Transphotographiques exposera 75 photographies sur la Ville de Lille, commande du Festival et véritable aide à la création.
On notera les partenariats montés avec la Ligue contre le cancer et le Centre Oscar-Lambret autour du regard porté sur le cancer du sein, avec la Ligue des Droits de l’Homme, et le partenariat spécifique organise avec le Comité de soutien aux femmes afghanes pour une exposition a l’École Supérieure de Journalisme.
…et explose EN RÉGION
En s’étendant en 2002 a la métropole lilloise et au Nord-Pas de Calais, avec de nombreuses expositions, rencontres et débats dans 16 villes de notre région, et même au delà de la frontière, à Courtrai, Tournai et Mouscron, pour anticiper 2004, Capitale Européenne de la Culture, les Transphotographiques s’apprêtent a rencontrer un public encore plus divers d’amateurs et de professionnels de toutes les générations, passionné par la photo et l’univers artistique, social et intellectuel qui l’environne. « C’est une volonté de l’équipe du festival, mais aussi des institutions qui la soutiennent, en vue de conforter cet événement culturel sur un territoire qui sera celui de la manifestation Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture« , précise Olivier Spillebout, le président du Festival. » Je me félicite de ces premiers pas en Région, très positifs et enrichissant. Je pense notamment au début de collaboration engagé avec la MAC de Salaumines, au soutien important qu’a témoigné la Ville de Courtrai en nous confiant la magnifique Abbaye de Groening pour y exposer les travaux de la photographe polonaise Joanna Helander, à l’accueil des services culturels de la ville de Lambersart ou encore a l’aide apportée par l’Office du Tourisme de Douai, pour l’exposition de Pilar Hélène Surgers à la Halle aux Draps ». Et Olivier Spillebout, de se réjouir : Ces soutiens, et d’autres même modestes, favorisent le développement de la Photographie dans notre région, et leurs énergies contribuent très fortement à la réussite d’un festival dont nous pourrons collectivement être fiers.
Guy le Flécher, Journal de Lille avril 2002