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Maison de la Photographie / Lille / Hauts-de-France
 

Jeffrey Wolin : Pigeon Hill: Then + Now

Exposition du 3 mars au 17 avril 2017
Vernissage le vendredi 3 mars à 18h30

 

Pigeon Hill: Then + Now

Depuis 1987 jusqu’en 1991, par le média de la photographie, j’ai réalisé plus de 2500 portraits des habitants de la résidence de Bloomington, Crestmont, situé sur la côte ouest et plus connue sous le nom de « Pigeon Hill ». À cette époque, les états de providence, soulevaient de nombreuses discutions parmi les politiciens et les médias concernant les problèmes de criminalité, de drogue (l’épidémie du crack était à son apogée) et de pauvreté.

En 1991, après avoir reçu une bourse du Guggenheim, j’ai consacré la plupart de mon temps (sur une période de 20 ans) à travailler sur deux séries : « Written in Memory: Portraits of the Holocaust » et « From All Sides: Portraits of American and Vietnamese War Veterans ». La mémoire et le traumatisme sont deux choses auxquelles je porte un grand intérêt, ce qui implique dans mon travail l’inclusion d‘image et de texte.
Vers fin 2010, à Bloomington, une femme fut tuée, sa photo apparue sur la première de couverture du journal local. Je l’ai immédiatement reconnue en tant que riveraine ayant, des années plus tôt, participé à ma série de portrait. Ainsi, en parlant avec les personnes de son entourage, j’ai voulu en apprendre plus sur sa vie et sa mort. J’ai réalisé par la suite, que je voulais en apprendre plus sur la vie des résidents que j’avais déjà photographier auparavant, en les photographiant une génération plus tard.

Au début cela s’est avéré difficile de trouver d’anciens participants. Pour faciliter cela et rendre la pareille à ces personnes qui m’ont permis d’entrer dans leur vies 20 ans plus tôt, j’ai donné des cours de photographie aux enfants du club local. Après le cours je flânais dans le voisinage avec une série de portrait datant de plus de 20 ans, demandant à toutes les personnes rencontrées si elles pouvaient identifier chacun des visages. Finalement je suis tombé sur une des personnes que j’avais photographié plusieurs fois il y a des années. C’était angoissant et excitant de finalement se trouver face à face avec quelqu’un qui avait participé à mon projet et de voir comment son visage avait changé avec le temps en passant de l’adolescence à l’âge adulte.

Elle m’a aidé à en trouver d’autres que j’avais photographié auparavant et en retour ils m’ont mis en contact avec d’autres personnes. Finalement j’ai réalisé à nouveau plus de 100 portraits. J’ai pris plus de 3000 clichés, cette fois ci avec un appareil digital moyen format.
Certains résidents vivent encore sur la colline, pendant que d’autres ont déménagés dans les appartements situés dans les environs. Malheureusement, certains sont décédés ou en prison ou sont partis.

La situation économique de beaucoup de ces personnes reste précaire, alors que d’autres font maintenant partis de la classe moyenne. Davantage d’habitants sont clairement affectés par le système judiciaire, habituellement pour des délits non-violents tels que le non-paiement d’une pension familiale ou à cause de la consommation de drogues. L’Amérique a le plus haut taux d’incarcération de tous les pays du monde. Bien que ces questions soient abordés dans cette série, mon principal intérêt principal reste les visages eux-mêmes, spécialement quand ils sont juxtaposés avec les anciens portraits. On peut voir les effets du temps qui passe et la façon avec laquelle les expériences de la vie (bonnes ou mauvaises) ont marqué ces visages ouverts et expressifs.

 

En savoir plus

 

Horaires :
Ouvert du jeudi au dimanche de 11h à 18h.
Attention : en raison d’événements privés, il est possible que la Maison de la Photographie soit fermée au public certains jours.

Tarifs :
Normal 8€ / Réduit 5€ ( Carte étudiant, seniors + 65ans , demandeurs d’emplois, détenteurs de carte famille nombreuse )
Gratuit ( Enfants de – 8 ans, bénéficiaires du RSA, personnes à mobilité réduite + 1 accompagnant et lors du vernissage de l’exposition).

 

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