Exposition du 5 juin au 6 juillet 2014
» Mes images sont en couleurs, presque monochromes, comme une teinte mélancolique, une peinture. Une obsessionnelle quête de vérité, de sincérité et de simplicité à travers des corps et des visages, des êtres. Essayer de se rapprocher de l’autre, de mieux le connaître pour mieux se connaître.
S’intéresser à la condition humaine à travers les différentes étapes de la vie et des transformations du corps –l’enfance, l’adolescence, la vieillesse, la maladie–, et questionner l’identité sexuelle, la différence et la normalité.
Le déroulement d’une séance photo pourrait se rapprocher d’une séance de peinture : le sujet est modelé par la lumière, le travail dure plusieurs heures. Dans le silence, juste quelques mots pour ajuster un mouvement, obtenir une pose juste, un geste, une action. La mise en scène doit rester simple pour faire tomber les remparts de protection habituels et aller chercher une profondeur dans le regard, le corps. S’abandonner et lâcher-prise, voilà ce qui pourrait être mon instant décisif « .
Vincent Gouriou
Vincent Gouriou vit à Brest où son travail photographique le conduit à explorer l’intime, l’identité. Des portraits, sans provocation, sans angélisme non plus. Comme une mosaïque qui questionne le regard. Ses rencontres avec Nathalie Luyer, Léa Crespi et Anders Petersen sont déterminantes. Depuis 2010, des expositions collectives jalonnent son parcours ainsi qu’une collaboration récente avec Télérama.
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Exposition réalisée en partenariat avec Photographie.com
